PEUX-TU NOUS RACONTER... avec Eric LONGIN

       Arrivé le siècle dernier au club, Eric Longin s'apprête à raccrocher, pour de bon cette fois-ci, les baskets de la Nationale ! Il nous raconte les moments forts de sa carrière.

...le jour où tu as touché ton premier ballon de basket ?
C'était en 1984 à Thizy [NDLR : dans la banlieue lyonnaise]. Ce fut ma première licence. J'ai commencé en poussins. A l'époque, il n'y avait pas encore de catégories en dessous.

...le jour où tu as pris ta première licence au SLB ?
Ma première licence au SLB date de Juin 2000. J'arrivais de Pont Trambouze [69 aussi] en Nationale 2 et je me suis retrouvé un peu par hasard à St Laurent.

...le jour où tu as revêtu pour la première fois le maillot du SLB ?
Lors de la saison 2000-2001 à la fin septembre pour le premier match de championnat, c'était il y a déjà 17 ans !

...le moment basket que tu voudrais revivre ?
Il y en a deux : le premier lors d'un match de coupe de France alors que je jouais à Pont Trambouze en Nationale 3. Nous avons perdu en 32èmes de finale contre Maurienne, alors en Pro B, de 6 points. Et il n'y avait pas de points de handicap à l'entrée en lice des pros. Le tout devant plus de 1 000 personnes pour un village de 450 habitants. Une heure avant le début du match, la salle était déjà pleine à craquer et il y avait une ambiance de feu. Le deuxième, c'est évidemment le dernier match de la saison 2004-2005 avec St Laurent en Nationale 3. Nous jouions contre Lorgues et le vainqueur de ce match montait en NM2. Je me souviens que toutes les places avaient été vendues dans la semaine et je crois qu'à ce jour, cela reste la plus grosse affluence jamais réalisée ici. Il y avait même des gens assis à côté du banc de touche. Et nous avions gagné de 8 points je crois. Quelle fête ce soir-là !

...le moment basket que tu voudrais oublier ?
Avec St Laurent, lors des phases finales du championnat NM3, nous jouions contre Le Puy en Velay. Après un match aller gagné de 5 points, on jouait le retour chez eux une semaine plus tard. Et la remise en jeu à moins de 30 secondes de la fin du match qui était à nous, toute la salle l'avait vu, a été redonnée au Puy. Derrière ça, ils marquent et on perd de 6 points... éliminés ! Un autre moment à oublier, c'est la première année où je suis arrivé. Nous devions gagner à Menton pour monter en NM3. Il reste quelques secondes, nous menions d'un point et avions la balle. Logiquement, partie gagnée. Sauf qu'un de mes coéquipiers a dégoupillé et pris technique plus disqualifiante. Résultats : 2 lancer-francs pour l'adversaire et on perdait le match et la montée.

...le jour où tu t'es retrouvée leader de vestiaire ?
J'ai toujours été une grande gueule, on ne peut le nier. Mais je pense que la première fois, c'est lorsque je jouais à Tarare [toujours 69]. J'arrivais de N2 et j'étais en quelque sorte le joueur le plus expérimenté. Donc il était plus simple d'encourager les coéquipiers et de leur parler.

...le jour où tu t'es demandée comment tu pourrais occuper autrement tes samedis soirs ?
Ouh la la ! Alors en fait je me suis souvent posé cette question. C'est peut être pour cela que j'ai mis du temps à raccrocher. Pour être totalement franc, je ne sais toujours pas comment j'occuperai mes samedis soirs à la rentrée prochaine... Mais il est vrai que cela libèrera beaucoup plus de week-ends pour faire des choses que je n'ai pas pu faire ces vingt dernières années !

Propos recueillis par Anthony Torcat